Interview et article de 76 Actu du 10/07/2021
Cette distillerie crée un pastis unique, made in Le Havre !
La Distillerie de la Seine vient de créer le premier pastis havrais. 76actu, qui l’a goûté et a discuté avec son créateur, Manuel Bouvier, vous détaille son produit.
Le premier pastis havrais est accompagné d’une vodka bio et triplement distillée. (©VM/76 actu)
En haut, un soleil éclatant. En bas, un terrain de pétanque. Sur la table, un verre de pastaga maison. C’était le tableau, non pas à Marseille, mais bien au Havre, mercredi 7 juillet 2021, au bar Chez Lili. Manuel Bouvier, le fondateur de la Distillerie de la Seine, y présentait son pastis en avant-première. Voici les quatre bonnes raisons de se laisser tenter.
Mais avant tout, pour rappel, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
1. C’est un produit premium
Le nom de Distillerie de la Seine a du sens pour ce pastis unique. Manuel Bouvier est originaire du plateau de Langres, en Haute-Marne, où la Seine prend sa source. Ses parents sont agriculteurs dans l’élevage bovin et, sur leur exploitation, il y a des vergers et des vignes à partir desquels ils distillent des eaux de vie de fruits. Lui-même est tombé dedans quand il était petit puisqu’il distille depuis ses 10 ans. Et puis, le but était aussi de sortir un produit sans colorant, ni ajout. La couleur jaune est due à la macération du réglisse.
2. Ça vient du Havre
Le breuvage est pour l’heure encore introuvable autre part que Chez Lili et sur le site internet de la Distillerie de la Seine, située aux anciens abattoirs, au 2, rue Buffon. Les bouteilles viennent tout juste d’être étiquetées, c’est pour dire ! Mais Manuel Bouvier compte bien répandre son pastis petit à petit dans la ville et ses alentours. Il a débarqué au Havre en 2000 pour ses études de logistique à l’Isel (Institut supérieur d’études logistiques) et y travaille depuis 2010.
3. C’est frais
Dès la première gorgée, il ne fait aucun doute qu’on n’est pas sur du Ricard. « Je ne vais pas vous donner de recette », prévient Manuel Bouvier. « Je le fabrique assez traditionnellement sur la base parce que j’aime bien le Ricard, mais on va travailler beaucoup plus de plantes pour amener de la fraicheur. On essaie d’en chercher qui tournent autour de la Seine, comme de l’angélique, par exemple. L’eau révèle l’anis et le réglisse, mais on est plus sur une liqueur de plante que sur un apéritif anisé. »
4. D’autres produits arrivent
1000 bouteilles de vodka sont aussi commercialisées. Il s’agit d’un produit bio, triplement distillé et fabriqué sur une base de raisin « pour rappeler la ferme familiale et mes terres », indique Manuel Bouvier. « L’alambique va donner un coté gras et épicé à cette vodka, ce qui la rend très différente des autres. » Un gin verra aussi le jour en septembre.
Les prix : Le pastis : 29 euros
La vodka : 39,50 euros
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